Easter 1780: Children shall not profane the Sabbath!
One of many complaints about children; an Order of the Royal Court from the Easter Session of 1780.
Chief Pleas, Session after Easter, held 3 April, 1780, William Le Marchant, Esq., Bailiff, presiding, in the presence of etc.
Children shall not profane the Sabbath.
The Law Officers having brought it to our attention that for some time past Children, instead of attending Church on a Sunday, are spending their time playing together and amusing themselves in the streets and other public places, thus profaning the day, offending their Faith and prejudicing their morals,—THE COURT, having heard the opinion of the Law Officers, bearing in mind how important to the State it is that their young people should be brought up with right and proper belief in their Religion and in the Fear of God, and to encourage therein virtue and Piety, and to punish and discourage both any profanation of the said day and contempt for their Orders,—ORDERED and decrees the Constables of this Island, each in their own parish, or their Assistants, to apprehend any Children they may find playing or about outside on a Sunday, during the Divine Service or not, up until the end of the afternoon Service, so that they may then bring them up before the Court. And as some of these children apprehended by the Constables or their Assistants may run away before they are caught, the Court orders the Constables and their Assistants to make efforts to identify the Children who ran away from them, so that they may then fetch them from their parents, masters, or guardians and bring them before the Court as the Court may order; the aforementioned parents, masters, or guardians are bound to hand them over to the Constables when required, or answer for it to the Court.
Translated from Recueil d'Ordonnances de la Cour Royale de l'Isle de Guernesey; rédigé, sous l'autorité de la dite Cour, par Robert MacCulloch. Tome premier, 1533-1800, p. 316.
Aux Chefs Plaids d’après Pâques, tenus le 3e Avril, 1780, devant William Le marchant, Ecr., Baillif., présents, &c. Enfants ne profaneront le Dimanche. Sur la représentation des Officiers du Roi que depuis quelque temps les Enfants, au lieu de fréquenter les Eglises le jour du Dimanche, s’assemblent et passent leur temps à jouer et se divertir dans les rues et lieux publics, à la profanation du jour, au grand scandale de la Religion, et préjudice de leurs mœurs,—LA COUR, ouïe la conclusion des Officiers du Roi, sensible combien il est important au bien d’un Etat d’y élever la jeunesse dans des justes sentiments de Religion et de la Crainte de Dieu, et d’y encourager la vertu et la Piété, et de décourager et punir toute profanation du dit jour et le mépris des saintes Ordonnances,—A ORDONNE et ordonne aux Connétables de cette Isle, chacun dans sa paroisse, ou à leurs Assistants, de se saisir des Enfants qu’ils trouverontà jouer et se divertir ou errant le jour du Dimanche, soit durant le Service Divin ou autrement, jusques après le Service de l’après-midi, pour ensuite les produire devant la Cour. Et comme plusieurs des Enfants qui seraient trouvés par les dits Connétables ou leurs Assistants en ce transgressant pourraient se sauver de leurs mains par la fuite, est ordonné aux dits Connétables et leurs Assistants de tâcher de connaître les Enfants qui se seront ainsi enfuis d’eux, pour après les requérir de leurs parents, maîtres, ou tuteurs, afin de les produire devant la Cour, qui en ordonnera, lesquels dits parents, maîtres, ou tuteurs, seront tenus de les remettre aux dits Connétables lorsque requis, à peine d’en répondre.